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 Le 1er chapitre de ma nouvelle, modifié et amélioré !!!!!

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AuteurMessage
Muadusul
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Muadusul


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Date d'inscription : 20/07/2004

Le 1er chapitre de ma nouvelle, modifié et amélioré !!!!! Empty
MessageSujet: Le 1er chapitre de ma nouvelle, modifié et amélioré !!!!!   Le 1er chapitre de ma nouvelle, modifié et amélioré !!!!! EmptyMar 14 Déc 2004 - 0:47

Avec les critiques des quelques personnes courageuses de ce forum, je suis parvenu à améliorer de manière prodigieuse le 1er chapitre de ma nouvelle qui s'intitule pour le moment "Un lieu connu de nous seul" !!!

Espérons que la nouvelle version vous plaise !!!
J'attends, comme précédement, vos critiques et vos réactions !!!!

Un lieu connu de nous seul

écrit par Jérémy SEMET


1

Quand Sig me raconte ses petits tracas, appuyé au comptoir du bistrot du coin, les yeux tombant de désespoir, j’essaie de lui remonter le moral. Je veux dire, c’est humain. Tout le monde agirait de la même manière.
Quand Sig me dit que sa vie fout le camp, que sa petite amie menace de le quitter et que son boulot le rend marteau, je ne pense pas une seule seconde qu’il va me demander un service.
« Je ne pars pas pendant des mois, me dit-il, sifflant entres ses dents ; quand ça se produit, je sais que mon meilleur ami est fin comme une bourrique. Trois ou quatre semaines tout au plus. »
Mon regard croise le sien. Le sachant soûl, je ne peux demeurer indifférent face à son malheur. Il boit pour oublier ses soucis. Les trois quarts de la population agissent de la même manière ; alors comment pourrais-je lui en vouloir à lui ? Un type qui a toujours été là pendant mes coups durs.
Je pose mon bock de bière, je m’essuie nerveusement les lèvres et je lui rétorque :
« T’inquiètes Sig. T’as pas d’raison d’t’en faire. J’vais en prendre soin et l’jour où tu rentreras, on sortira s’boire un verre pour fêter ton retour. Tu pars où déjà ? ». Pas de réponse.
Je ne bois jamais plus que mes limites. Sig, contrairement à moi, n’a jamais su renoncer à une bonne mousse. J’vous jure, il pourrait vendre père et mère pour une simple pression. Et aussi loin que remontent mes souvenirs, lorsque nous squattions des fêtes, il était toujours le premier à se jeter sur le bar. Quant à moi, je le surveillais du coin de l’œil, au cas où quelque chose n’irait pas. Malgré cela, il reste quand même mon meilleur ami. On accepte toujours les défauts des personnes que l’on estime et que l’on admire le plus ; simplement parce qu’elles sont présentes quand il le faut.
Ce que j’ignore à ce moment précis est la raison pour laquelle Sig fait un break. Un séminaire ? Un stage ? Je n’en ai pas la moindre idée ; pas même au moment où vous lisez ceci.
Après avoir réglé la note, j’appelle un taxi, Sig rentre chez lui et je n’ai plus aucune nouvelle pendant deux jours. Deux jours interminables où l’ennui profond et la mélancolie ne m’ont pas lâché les basques. Quarante-huit heures où mes angoisses existentielles se sont mises à gratter la porte de mon esprit et ont cherché à y entrer.
Son appartement se trouve tout en haut d’un très vieil immeuble, une antiquité, une pièce de musée : un paradis pour les mites, cafards et horribles bébêtes en tout genre. Ce ne sont pas les combles mais ça y ressemble fort : toit mansardé, chaleur étouffante en été et bise glaciale en hiver. Ajoutez à cela une persistante odeur de chien mouillé et vous aurez un petit aperçu du taudis dans lequel il vit.
Je ne sais pas trop pourquoi Sig a pensé à moi. J’veux dire : je suis sans emploi, je n’ai plus de couverture sociale depuis un bon moment déjà et mes parents refusent catégoriquement que j’occupe leur garage. Donc d’un certain point de vue, je suis le dernier type à qui on s’adresserait pour confier un truc de ce genre. Cela dit, je suis tout de même flatté qu’il ait pensé à moi.
J’arrive au pied de son immeuble lorsque sonne midi. Et à ce moment, les mots me manquent. Mon souffle est coupé par le monstre qui se dresse juste devant moi : une colonne de béton à la façade ravagée par le mauvais temps (et aussi le manque d’entretien), au toit coiffé de tuiles sombres – rappelant, d’une certaine façon, la coupe de cheveux de Sig –, à la mine fatiguée et à la taille impressionnante.
Je m’approche de la porte et constate que celle-ci est ouverte en dépit de l’interphone qui se trouve à sa gauche. J’imagine qu’autrefois, il devait y avoir un magnifique petit dispositif aux boutons étincelants au lieu du tas de fils et de circuits imprimés qu’il y a maintenant.
Je déambule dans le hall d’entrée et remarque, adossés au mur, trois beurs portant la même casquette hideuse et le même survêtement vert Lacoste. Je songe : « quel bande d’abrutis, s’ils pouvaient avoir dix ou vingt ans de plus et se regarder tels qu’ils sont maintenant. Je suis sûr qu’ils courraient chez eux pour se changer vite fait ».
L’un d’eux renifle très fort, crache ce que contenait ses nrines sur le sol, lève la tête dans ma direction et aboie : « Ho garçon, t’as pas une clope ? ».
Je me retiens d’ajouter : « le s’il vous plaît est en option ? ». Et n’ayant pas la plus petite envie d’entrer dans son jeu, je lui donne pour seule réponse qu’un hochement de tête négatif puis continue mon chemin en direction de l’ascenseur. Je m’attends aussitôt à entendre leurs grognements moqueurs et vulgaires qui me rendront, à coups sûrs, nerveux et me donneront à réfléchir sur ce qui m’a poussé à accepter l’offre de mon ami. Or rien ne se passe. Je passe devant eux sans plus de réactions ni de provocations et m’arrête devant l’ascenseur.
Vu l’état des lieux, je doute que ce dernier fonctionne encore mais je m’y risque quand même. J’ai toujours agi ainsi : en me fatiguant le moins possible. Pourquoi doit-on toujours se compliquer l’existence ? J’veux dire : l’Homme s’est pas cassé le trognon pour rien. Elles ont bien une utilité ces fichues machines. Alors pourquoi ne pas s’en servir ?
Je monte à l’intérieur de la cabine : une forte odeur de tabac froid et des nuages de naphtaline flottent dans l’air. Je retiens ma respiration et appuie mon pouce sur le gros bouton gris où le chiffre 7 n’est pratiquement plus visible ; je l’ai tellement mâchouillé que l’ongle de mon pouce ne ressemble plus à rien.
Ding !
Les portes de métal se referment sur moi comme le ferait le battant d’un cercueil. Je suis enfermé à l’intérieur de cette capsule mortuaire, espérant que celles-ci se rouvrent assez vite.
L’appareil met un temps fou à se mettre en marche. Le câble qui le retient grince et un drôle de bourdonnement résonne dans la cabine. Je doute, à ce moment précis, d’avoir fait le bon choix.
Séparé d’eux par d’épaisses couches de fer et de béton, je ne devrais plus me sentir si oppressé et tant concerné par cet épisode ; qui du point de vue d’une personne neutre, ne serait sans doute pas si dramatique. Pourtant mes mains tremblent et les muscles de ma mâchoire se contractent puis se relâchent, se contractent puis se relâchent : chose qui n’arrive presque jamais sauf en cas d’importants pics de stress.
Le simple fait de les savoir appuyés contre ce mur complètement barbouillé par les tags et les graffitis ne fait qu’empirer les choses. J’en suis même arrivé au point d’être persuadé d’entendre leur conversation : « Ma parole, j’y crois pas ! Tu l’as vu ? Le fromage sapé comme un vieux puceau de trente ans ? Tu l’as vu ? La vie d’ma mère qu’il avait des clopes ! Espèce de bâtard ! Woula que si j’le r’trouve, j’le crève ! Sale race ! ».
En temps normal – lorsque ce genre d’épisode nous arrive, à Sig et à moi – nous pouvons avoir affaire à deux cas bien distincts : soit les voyous nous laissent tranquille ; et dans un cas comme celui-là, ça vaut mieux pour eux. Car je dois vous prévenir que Sig est du genre à rentrer dans le lard des gens dont les têtes ne lui reviennent pas. Et les trois zigotos du hall d’entrée sont de ce type-là.
Soit ils nous tiennent tête ; enfin ils en ont plus après Sig qu’à moi étant donné qu’à leurs yeux je n’existe pas vraiment, voire même pas du tout. Et quand la machine est lancée, laissez-moi vous dire qu’il pleut des coups de genoux, des directs dans l’estomac, des high-kicks et tout ce qui peut passer dans la tête de mon allumé de copain. C’est genre festival de la castagne orchestré par le plus grand fondu que la Terre n’ait jamais porté. Quand le ménage est terminé, les jeunes gens ramassent leurs dents dans un océan de sang – le leur évidemment – et Sig reprend notre conversation à l’endroit exact où nous l’avions arrêté.
Mais étant tout seul, les choses ne se passent jamais ainsi. Je suis une proie facile pour tout ce qui est racailles, emmerdeurs et casse-couilles de premier ordre.
Woush !
L’ascenseur ralentit sèchement. Je pense être arrivé lorsqu’une secousse manque de me faire perdre l’équilibre : je me retiens alors aux parois de la cabine.
Le plafonnier est prit d’une subite hérésie et se met à clignoter comme un stroboscope.
Mon sac glisse de mon épaule et frappe le sol. Je le ramasse sans penser à ce que je fais et enroule la lanière autour de mon poignet.
Les portes s’ouvrent lentement et poussent d’abominables cris métalliques.
« Quand est-ce que ce maudit ascenseur a été révisé pour la dernière fois ? », laissais-je éclater en sortant de la cabine, stressé, mâchonnant continuellement l’extrémité de mon pouce, à présent mauve.
Sur le palier, trois appartements me font face. Lequel choisir ? Ils sont tous l’air plus hideux l’un que l’autre.
Je me rappelle brusquement les paroles de Sig : « De toutes façons, tu pourras pas te planter : au septième, c’est la seule porte où il n’y a plus de numéro. Impossible de se planter, j’te dis ! ».
Je me trouve enfin devant la porte de son appartement. Le charmant numéro de métal doré qui était jadis fixé ne s’y trouve même plus. En regardant attentivement, on peut encore apercevoir le clou qui stabilisait l’ensemble.
La clé est – comme convenu – dissimulée sous un vieux paillasson vert à moitié grignoté. Je n’ai plus eut de nouvelles de mon ami depuis bientôt deux jours, et la seule trace de lui réside dans un petit mot griffonné sur une feuille froissée, scotchée sur la porte d’entrée : « Le frigo est à moitié vide. Je doute que tu puisses tenir avec aussi peu de provisions. La télé est bousillée : le réparateur doit passé demain ou après-demain. Jette régulièrement un œil à ma boîte aux lettres et ne te fais pas trop remarquer dans l’immeuble. Tout ira bien. A bientôt. Sig ». Le mot est signé d’un grand « F ».
Une fois la porte fermée à doubles tours, je dépose mon sac devant la minuscule chambre à coucher – première porte à gauche –, enfile de curieuses savates trouées (disposées devant l’armoire à chaussures) et fait quelques pas en direction du réfrigérateur. J’attrape une canette de Coke dans la portière – il en reste encore une par miracle –, en bois quelques gorgées et murmure en grattant mon bouc naissant : « À moitié vide. À moitié plein. Tout dépend de comment on voit les choses ». Tout en retirant mon épaisse veste bleue foncée, je déboutonne le col de ma chemise, gagne le coin du sofa crème – disposé parallèlement à la porte – et tente d’allumer le téléviseur.
« Bordel, dis-je en grattant mon bouc du bout du doigt, le réparateur doit passer pour… ».
Clic !
Je fais mine de me lever et balaye la pièce du regard mais rien ne semble avoir bougé ; pas même d’un centimètre. Le bruit s’est tu et je me suis effondré sur le canapé – autre vieillerie recouverte par une couette bleu constellée de bouloches qui forment autant de petits boutons que sur le visage d’un adolescent.
L’appartement de Sig m’appartient pour un petit moment et la seule et unique chose dont j’ai envie à cet instant précis est de piquer un petit somme. Après toutes ces émotions, c’est bien normal.
J’essaie de me détendre et de réduire mon stress qui grandit toujours en moi. Je vais finir par bouffer totalement mon pouce si je continue comme ça. Mais ça me fait tant de bien dans ces moments-là.
Mes paupières tremblent au rythme de mes battements cardiaques : je m’assoupis. La sérénité a investi les lieux et le sommeil m’envahit au moment où un second clic rompt le silence. Je me réveille si rapidement que mon corps s’enroule dans la couette et je tombe sur le sol dans un bruit mat, heureux de ne pas m’être enfoncé une de ces vilaines échardes dans les fesse ; ou dans un quelconque endroit de mon corps, d’ailleurs.
Clic !
« Bordel, qu’est-ce que c’est que ce machin ?, rugis-je, plus nerveux que jamais. »
Comme une mouche retenue captive de la toile de l’araignée, je me débats furieusement pour sortir de la couette, renversant au passage la canette de Coke oubliée sur le coin de la table basse. Le liquide se répand sur le sol et laisse une épaisse tâche brune sur l’édredon, pareil à un fleuve de caféine. Je me relève non sans mal – en m’appuyant sur l’accoudoir du sofa – et me précipite dans la cuisine.
Je pénètre la pièce et m’arrête presque aussitôt, saisi de stupeur : la cuisine de Sig est à quelques détails près celle de mon enfance. Les mêmes placards brun foncé. La réplique exacte du petit réfrigérateur chromé accolé à la huche à pain. Mêmes rideaux ornés d’épis de maïs. Même toile cirée disposée sur la table de la cuisine. Tout y est excepté le petit minuteur en forme de citron.
Mon imagination se met alors à me jouer des tours et je pense apercevoir le fantôme de ma mère jonglant avec les casseroles fumantes et les plats de charcuteries pendant la Noël. Cette vision me trouble. Mon pouce se dirige inconsciemment vers ma bouche mais je le stoppe à temps. Il me fait si mal : les contours se teintent de pourpre et du sang semblent avoir sécher là où se trouvait l’ongle. Je glisse mon pouce – et la main toute entière – dans la poche arrière de mon jean et j’attrape le torchon accroché sous l’évier. Le spectre de maman s’évanouit comme des volutes de vapeur qui s’échappent d’une cocotte-minute.
Clic !
Le même petit claquement agaçant. Je tourne la tête à gauche, puis à droite. Rien ne paraît émettre un pareil son. Le torchon enroulé autour de mon bras gauche, je tourne le dos à la pièce et avance en direction du salon quand soudain, un objet tombe sur le sol de la cuisine. Je m’arrête, paralysé par l’angoisse. Serait-ce le minuteur couleur jaune poussin alors tombé du ciel ?
Je déglutis, tentant de faire disparaître l’oppressante boule d’effroi coincée à l’intérieur de ma gorge. Mes pieds sont nus à présent : j’ai retiré les savates après m’être allongé sur le canapé. Ils laissent de longues traces de transpiration sur le parquet usé ; je manque même, à un certain moment, de me blesser le gros orteil avec une écharde.
À peine ais-je franchi le seuil qu’il me nargue déjà : le petit minuteur en forme de citron, couché sur le sol. Comme si mon fantasme avait prit corps et que cet objet venait juste de se matérialiser.
Je le ramasse et :
Clic ! Clic !
Dès lors, je ne suis plus submergé par la peur et l’angoisse mais, de nouveau, par la colère et la hargne.
« Bon Dieu de merde ! m’exclamais-je en rajustant mes épaisses lunettes à monture d’écailles. Pas même un quart d’heure que j’suis là et j’deviens parano. Et tout ça à cause d’un putain de bruit à la con, ajoutais-je en haussant la voix. »
J’aperçois alors une faible lueur qui se reflète sur l’une des faces de l’objet. Le même rayonnement que celui d’un briquet presque vide. Intrigué, je m’approche de ce qui semble être une chaudière : regardant à travers une fente de deux centimètres environ, je distingue une flamme tentant désespérément de revenir à la vie. Je me rapproche davantage et constate que les sons émanent de là.
Debout à côté de l’engin, j’entends distinctement les « clics » s’accompagner d’un râle presque inaudible semblable à un souffle asthmatique.
J’étudie le panneau de la chaudière et remarque un petit bouton rouge ; sous ce dernier est inscrit le mot « sécurité ». Je presse mon index dessus, sans vraiment savoir si mon geste permettra à la machine de fonctionner à nouveau.
Aucune amélioration.
J’appuie encore et encore mais le résultat reste inchangé.
Par pure précaution, je coupe l’arrivée de gaz ; préférant crever de froid plutôt que d’avoir à supporter ce son.

A suivre... prochainement...
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