Une idée d'histoire tire des évènements d'aujourd'hui !!

L'histoire d'un conducteur de dirigeable tout à fait banal qui décrit notre société telle qu'elle est ! Suite aux diverses violences qui embrasent la France et suite à l'évidente tentative d'ignorance du gouvernement, une société pharmaceutique française décide, avec l'aide du futur président de la République - Nick Krasozy - d'expérimenter le seul moyen pour que le pays cesse de s'embraser : la diffusion massive d'un gaz incolore et inododre baptisé LOXON capable d'inhiber les pulsions de violence et de recalibrer en même temps le mental des personnes mises en contact avec ledit produit !!!
Six années passent. Krasozy est président. La diffusion du gaz par dirigeable a été améliorée. Dorénanavant Loxon est en vente libre partout dans tout le pays et ce sous différente forme (aérosol, gomme à mâcher et par de minuscules bouches disséminés à travers tout le pays qui exhalent le gaz 24h/24)...
Le conducteur a reçu depuis ses six ans, une grasse augmentation et supervise la diffusion du gaz depuis un bureau situé au sommet d'une gigantesque flèche au-dessus de la couche Loxone qui embrume tout le pays. La violence n'existe plus. Le pays semble plus serein. Une vie presque parfaite en somme.
Mais de plus en plus d'individus ont trouvé dans le Loxon un moyen de s'évader et en devinnent tous dépendants. Tout le monde veut "sniffer" son Loxon. La violence n'est plus mais les français sont devenus de véritables fénéants. Le travail n'a plus d'importance pour eux. Certains refusent même d'y aller !!!
Conscient du désouevrement de son pays, le conducteur part se changer les idées quelque temps à la campagne. Durant une promenade il tombe sur une pancarte défoncée et pourrie sur le sol. Le nom de la ville - CAP ROG - est écrit dessus. Ou ce que le conducteur croit être le nom de la ville. Car non loin de là se trouve un vieux bunker. Un bunker abandonné où se trouve une installation plus que misérable et qui envoie un message continu quelque part vers Paris. Un message disant que : " L'EXPERIENCE CAMP ROUGE EST UN VERITABLE DESASTRE... LOXON N'EST PAS LA SOLUTION AU PROBLEME DE LA VIOLENCE URBAINE... IL RESTE PEUT-ETRE UNE MEILLEURE SOLUTION ".
Le conducteur sort du bunker et se fait poignardé par un junkie. Avant de balancer le corps du conducteur, le junkie jette sur le sol un spray nasal Loxon bricolé. Le tueur s'éloigne et laisse le conducteur se vider de son sang. Avant que ce dernier ne pousse son dernier soupir, il fixe le ciel dissimulé derrière une épaisse couche de gaz signe que l'omme s'est voilé la face et n'a rien fait d'autre que d'essayer d'oublier son problème en l'enfumant.

Qu'est-ce que vous en dîtes ????????

C'est alléchant, mais peut-être que la fin est trop "petite" pour moi... Je l'aurais plutôt vu faire un crash de dirigeable. Avec les Loxon-addicts et la non-diffusion du gaz, on aurait pu avoir un retour à la violence vitesse grand V...

Je sais, je suis taré moi aussi...

En tout cas, d'une manière ou d'une autre, l'histoire est intéressante et mérite développement.

J'ai modifié l'histoire !!! Elle s'intitule SPRAY maintenant.
Il y a tjrs deux hommes dans la nacelle du dirigeable. Ils discutent en écoutant "La vie en rose" d'Edith Piaf à travers les haut-parleurs du vieille radio pourrie. Le pilote confirmé se prénomme Joe et travaille pour R-Ethic depuis presque 20 ans; Le second s'appelle Irvine et vient tout droit des cités HLM pas fréquentables.
Irvine et malade, sans doute un rhume, et ne comprend pas où il a pu choper ça. Il ne cesse tout le long de leur conversation de s'enfoncer un spray nasal dans le nez. Joe lui rétorque que pour comprendre il faut revenir au fondement des choses. Ils remontent tous deux le temps et trouvent que le rhume d'Irvine est lié au gaz qu'ils larguent tous les deux depuis le début de la campgne LOZON ; campagne qui vise à éradiquer la violence en soumettant une ville-étalon au-dit gaz censé inhibier les sentiments violents.
Puis Joe soulève une théorie intéressante au beau milieu de leur conversation : et si le gaz qu'ils larguaient n'était rien d'autre qu'un placebo ou de la vapeur glacée. Ainsi, avec tout ce froid, les gens tomberaient rapidement malades. Le spray INAZ, bradés pour combattre l'infection grippale, serait alors le véritable produit censé les guérir de la violence mais nul ne serait au courant; Joe dit alors que le gouvernement nous ment, qu'il nous manipule et que nous n'y pouvons rien !!! Irvine n'y croit pas.
Des voyants s'allument, ils sont obligés de poser le dirigeable. Joe demande à Irvine de lui montrer ses talents de pilotes. Après avoir brûler des voitures et prouver au monde qu'il était un CASSEUR, voilà vene sa chance de prouver qu'après avoir fait toutes ces bétises, il était enfin parvenu à rentrer dans la Société; Ils se posent sur un port-flottant sans encombre. Irvine se précipite vers le poste de commande tandis que Joe répond à un coup de fil sur son mobile; Un coup de fil du Président en personne :

" Oui, Mr le Président, le sujet supporte bien l'expérience et ses effets. Oui Mr, je l'ai soumit à divers tests pour évaluer son taux d'endocrinement et les résultats sont plus que concluants. Tout à fait, je recommande une production massique du spray INAZ et une exposition à la France toute entière. Merci Mr le Président mais tout le mérite vous revient. Vous avez enfin éradiquer l'incivilitée dans votre pays. Merci Mr et à bientôt. "

Alors, c'est comment ??

Muadusul a écrit:

son taux d'endocrinement

Juste pour info : on dit endocTrinement... inculquer une doctrine. Endocrine c'est les glandes. Je relève juste parce c'est drôle...

Sinon, j'ai envie de te dire quelque chose d'un peu décevant sur ton texte. Par rapport à la version précédente, c'est d'une part trop classique, et d'autre part trop anectodique. Tu décris une scène qui relate d'un événement isolé dans une intrigue grande et intéressante. Cette grande intrigue, on a envie d'en voir plus, et on a envie d'en voir plus AVANT d'en arriver à ce passage que tu nous as montré.
Autre petit problème (mais c'est probablement volontaire de ta part, ici cette remarque n'engage que mon goût) : tu commences le texte dans un rythme et une vision très généraux, et peu à peu la vision se précise. Par contre, le rythme est cassé d'un seul coup avec l'arrivée d'un discours direct (le coup de téléphone du Président) qui casse ce rythme d'une façon que je trouve un peu maladroite. On a du mal à y croire, en fait : quand je lis le texte, je ne suis pas immergé parce que la façon dont il est écrit me dit que tu es juste en train de me présenter une idée, pas de me raconter une histoire.

Je crois que tu devrais essayer de mélanger un peu l'histoire du second texte avec le jus du premier (j'ai du mal à trouver un mot plus "professionnel" mais pour moi il évoque ce à quoi je pense, désolé).

Autrement, l'idée est toujours bonne, et ce second jet est la preuve qu'elle se précise. Il faut juste ne pas oublier que plus on montre du grand et du puissant au lecteur, plus il aime (surtout les lecteurs de King, lol). Il faut juste (je dis "juste" mais en fait c'est difficile) savoir ordonner...

Dis-moi, ça t'embêterait de me donner un avis sur le feuilleton que j'avais posté il y a un bon moment dans le forun Histoires courtes ?