voilà, en arrivant à la fin de la nouvelle (inachevée) de "keyholes", je me suis rendu compte que j'étais triste qu'elle soit inachevée pour diverses raisons.
déjà le sujet, la matière introductive 'mavait pas aml interpellée... sûrement parce qu'elle tourne autour d'un homme qui va voir le psychologue pour parler de son fils, jérémy (c également mon prénom, c'ets p-e ça.... :p )
et on ne sait pas quel est le problème avec ce fils... ça m'a pas mal chagriné, c'est vrai je dois l'avoué...
alors, voilà, je suppose que vous connaissez comment a été écrite la nouvelle "le chat venu de l'enfer".. (sinon bah je vous le dis...)
king avait écrit les 500 prmiers mots de cette nouvelle qu'il a fait publié dans le magazine "cavalier".
puis, fut organisé un concours dans lequel des lecteurs devaient écrire la suite. puis en juin 77, cavalier publia la nouvelle intégrale deking...
comme ça les auteurs en herbe avaient pu développer leur idée sur un sujet de base de king.....
bon c également l'idée que lou avait proposé au départ dans ce forum en lançant des sujets à continuer.....
moi je vous propose de continuer cette nouvelle inachevée de king....
je vous postes le début, cette nouvelle donc :
LE TROU DE LA SERRURE
La première opinion de Conklin à propos de cet homme était que ce n’était pas le genre d’hommes habituels à demander une aide. Il était habillé avec un bermuda sombre, une chemise bleue et propre, et un manteau de sport, le tout bien assortit. Ses cheveux longs, arrivant presque aux épaules. Son visage était bronzé. Ses grandes mains étaient gercées, plutôt jaunies, et quant il la tendit par-dessus le bureau pour la lui serré, il ressentit comme une certaine insensibilité à travers ce geste.
« Bonjour, Mr Briggs ».
« Bonjour », Briggs souria d’un sourire un peu mal à l’aise. Ses yeux parcourraient la pièce, puis se fixèrent sur le canapé, (c’était un jeu de regard comme Conklin avait déjà eut l’occasion d’en voir auparavant, mais ce n’était pas celui que Conklin associait auparavant, par expérience aux gens qui venaient consulté une thérapie), ils savaient que le canapé devait se trouver là. Briggs, avec son travail d’un sévère manuel et son visage bronzé observait le symbole le plus connu de la profession, celui qu’il avait vu seulement dans les films et dessins des magazines.
« Vous travaillez sur les chantiers ? » demanda Conklin.
« Oui ». Briggs s’assit prudemment au bureau.
« Vous voulez me parler à propos de votre fils ? »
« Oui ».
« Jérémy ».
« Oui ».
Un léger silence se fit écho. Conklin avait l’habitude d’utilisé le silence comme d’un outil, ce qui, de toute évidence, lui était moins inconfortable qu’à Briggs.
Mme Adrian, son infirmière et secrétaire, avait répondu au coup de fil de Mr Briggs 5 jours plus tôt, et avait dit que celui-ci semblait affolé (un homme qui avait le contrôle, mais au bout des doigts). La spécialité de Conklin n’était pas la psychologie infantile et son emploi du temps était rempli, mais le jugement de Nancy Adrian sur l’homme derrière les faits écrits sur la fiche, l’intriguais.
Michael Briggs avait 45 ans, travaillant sur des chantiers, vivant à Lovinger New York, une ville à 40 miles au Nord de New York City. Il était veuf. Il souhaitait consulté Conklin à propos de son fils, Jérémy, qui avait 7 ans. Nancy lui avait promis une réponse assurée avant la soirée.
« Dites lui d’essayer avec Milton Abrams dans la ville d’Albanie », avait dit Conklin, en lui faisant glisser sa feuille vers elle.
« Puis-je vous recommander de le rencontrer rien qu’une fois avant de vous décider ? » suggéra Nancy Abrams.
Conklin la regarda, puis retourna s’asseoir dans son fauteuil, et saisit son étuis à cigarettes. Chaque matin, il le remplissait avec exactement 10 Winter 100’s. Quand elles étaient finies, ils avait assez fumés jusqu’au lendemain. Ce n’était pas aussi bon que d’arrêter, il le savait. C’était juste une trêve dont il était capable. Maintenant, c’était la fin de la journée (donc plus de patients, de quelque sorte que ce soit), et il méritait bien une cigarette. Et la réaction de Nancy à propos de Briggs l’intrigua. De telles suggestions n’étaient pas inouïes, mais elles étaient rares… et l’intuition féminine est généralement bonne.
« Pourquoi ? » demanda-t-il tout en allumant la cigarette.
« Bon, j’ai suggéré Milton Abrams (il est proche d’où habites Mr Briggs, et il adore les enfants, mais Briggs le connaît un peu, il a travaillé dans l’ équipe qui a construit la piscine chez Abrams, il y a 2 ans). Il a dit qu’il irait le voir si vous le recommandiez toujours, après qu’il vous aie dit ce qu’il avait à vous dire, mais qu’il voulait le dire à un inconnu total, et obtenir son avis. Ila ajouté, « je dirai une prière, si j’étais catholique ».
« Hum ».
« Il a dit, ‘je veux juste savoir ce qu’il se passe avec mon fils (si c’est moi ou quoi)’. Il semblait agressif à ce sujet, mais il semblait également très, très effrayé ».
« Le garçon a … »
« 7 ans ».
« Hum. Et vous souhaitez que je le rencontres ».
Elle haussa les épaules, puis sourit. Elle avait 45 ans, mais quand elle souriait, elle n’en avait que 30. « Il semblait…concret. Bien qu’il pourrait s’agit d’une histoire insipide, sans démons. Phénomènes, non éphémères ».
« Citez moi tant que vous voudrez, je n’augmenterai pas votre salaire ».
Elle lui plissa le nez, puis souria. De cette manière, il aimait Nancy Abrams (une fois, saoul, il l’avait appelé ‘l’avenue Della de la psychiatrie’, elle avait faillit le frapper. Mais quand il attachait de la valeur à sa perspicacité, tout devenait enfin clair et simple :
Il semblait comme un homme qui pense qu’il y a quelque chose de physique qui cloche chez son fils. Excepté qu’il a fait appel au bureau de psychiatrie de New York City. Un bureau de psychiatrie de LUXE. Et il semblait effrayé.
« OK, c’est bon ». Il écrasa sa cigarette (non sans regrets).
« Fixez lui un rendez-vous la semaine prochaine (mardi ou mercredi), vers 16h ».
Et nous y sommes, mercredi après midi, pas vers 16h, mais à 16h03, et Mr Briggs est assis face à lui, ses mains rougeâtres posées sur ses genoux, et fixant précautionneusement Conklin.
(également dispo sur mon site)
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