- Muadusul a écrit:
- Enfin moi j'ai écrit ca en 5 minutes, c t juste histoire d'écrire une nouvelle sur le forum vite fait quoi !
même si l'histoire d'inceste c vrai que c'est délicat... faut en parler ! Parce que si tu n'en parles jamais, on va faire passer ça pr un truc banal et c'est tjr mieu de parler du truc com ca ke de le laisser dans l'oubli
Ceci n'est pas une critique de la nouvelle (que j'ai lue, évidemment)
Eh bien, comment dire :scratch: ... Je veux bien être le premier à reconnaître que la solution à de nombreux problème se situe dans le dialogue ainsi que dans le fait de mettre en lumière tous les genres de disfonctionnements (c'est d'ailleurs devenu un lieu commun, et toi comme moi serions bien surpris de voir quelqu'un ici se prononcer négativement sur la vertue de la parole) : sur ce point nous sommes donc d'accords.
Maintenant, loin de moi l'idée de vouloir faire mon "chiant", mais je trouve personnellement que là où le bas blesse, c'est que lorsque l'on a l'ambition de s'atteler à un sujet aussi lourd, il faut le faire avec un minimum de déférence et de respect pour le sujet en lui-même.
Je ne veux pas critiquer ici ta nouvelle, je voudrais simplement "surligner" qlqs éléments que tu as mis en orbite autour :
Pour entrer dans le vif du sujet, je n'ai pas pris la peine de compter mais j'ai eu l'occasion en parcourant le forum de voir 2 ou 3 posts dans lesquels tu insistais presque sur le fait de n'avoir pris que 5 minutes de ton temps pour la rédiger, qu'elle a été produite pratiquement sur le pouce, etc...
:arrow: Comme n'importe qui l'aurait fait d'un sujet banal, en somme (?)

... Bizarre... Car moi, à vue de nez et naïvement (mais je suis comme ça, qu'y puis-je?) je pensais que pour espérer parler correctement d'un sujet aussi grave, il fallait y réfléchir longuement, laisser "mûrir" l'histoire dans notre esprit, en quelque sorte. Y penser une première fois, puis pousser plus loin notre recherche, réfléchir sur les tenants et les aboutissants de ces motivations qui nous sont propres, penser au souffle qui nous porte et nous pousse (tout ce bla-bla poétique, quoi, mince)... Bref, consacrer un temps plus ou moins long à la réflexion pure et dure, pour donner au final une plus grande force à ton propos, le grandir, sublimer tous les éléments qui le composent... J'ai toujours pensé que l'écriture était une chose importante qu'il ne fallait pas aborder à la légère (à grands pouvoirs, grandes responsabilités, comme dirait l'autre)
Bon ba voilà, quoi

. C'est juste que ça me paraît étrange, voir paradoxal, surtout quand tu dis ne pas vouloir que l'on banalise le sujet de l'inceste. Peut-être aurais-tu dû faire preuve d'une plus grande humilité dans ta démarche.
Evidemment, ton argument massue est que "il faut en parler".
Et là je tente une petite digression dans toute cette monstrueuse enflure verbiale qu'est devenue mon post : le philosophe dit > il faut parler de la philosophie, ainsi elle touchera un plus large public. Après quoi, un soir tu regardes les infos et tu vois George W. Bush (ne te vexe pas, stp! je ne me permettrais de faire aucune comparaison, et surtout pas une aussi péjorative que celle-là !!!) tenter de parler philo devant un parterre de journalistes... Avouons qu'il y aurait de bonnes chances pour qu'il dise des bêtises, car je doute que M. Bush maîtrise un sujet pareil (quoique... nan, pas de quoique, hehe). Conclusion : il y a fort à parier que ce soir-là, la philosophie n'aurait rien gagner du tout à ce que l'on parle d'elle (voire y aurait-elle un peu perdu). Ce que j'ai voulu dire avec mon exemple (un exemple un peu 'spé', mais qui, après tout, en vaut bien un autre) c'est que la "parole" en elle-même n'à aucune vertue positive à partir du moment où celui qui en use le fait à la légère, sans prendre la peine d'être 'vraiment' à ce qu'il fait.
Sinon, je remarque que tu réclames avec insistance les critiques des autres, Muadusul. Et c'est là que j'aimerais te poser à mon tour une question : "et l'auteur, qu'en pense t'il, lui?" Personnellement, je serai toujours plus curieux de connaître cet avis là, quitte à me passer de tous les autres. Parce que si un auteur estime sincèrement, en son âme et conscience, que son texte est bon, je ne peux m'empêcher de penser qu'il a sans doute au moins en partie raison (toute vérité étant relative. Une histoire de référentielle, comme en physique).
M'enfin, j'avoue que cette question c'était surtout pour la rhétorique

, car il me semble que tu y as déjà répondu... D'ailleurs, si ma mémoire est bonne, tu disais que ta nouvelle te paraissait 'éclatée' (je ne cite pas texto, dslé) et qu'elle avait été écrite trop hâtivement.
Bon ba voilà, je ne peut rien dire de plus à ça...

Et voili, c'est fini. Encore une fois, tout ceci n'est pas une critique de ta nouvelle, il s'agit juste de quelques impressions personnelle sur la forme et pas sur le fond, sur la façon et pas sur le façonnage. C'est juste la perception que j'ai pu avoir en regardant les choses au travers des culs-de-bouteilles de mon insignifiante expérience. Pour ce que j'en sais, les verres peuvent très bien en être faussés, j'ai peut-être négligé quelque chose dans ma réflexion, ou pris tout simplement le sujet un peu trop au sérieux(?)...
Allez et

!!
PS : Attention je vais plomber l'ambiance. En France, les cours d'assises consacrent plus de 30% de leur activité au viols d'enfants.
Respect, déférence et humilité sont les sentiments que ce chiffre doit inspirer et c'est avec ces mêmes sentiments qu'il convient (encore une fois, je ne parle que pour moi, je ne suis pas là pour faire un sermon!) que le sujet de ce crime doit être abordé (dans la littérature de fiction comme ailleurs).
PS2 : Continue d’écrire, Muadusul !